L'excès de vitesse
Grâce à ses jumelles laser, il détecte l'automobiliste coupable, celle qui roule à 140km/h au lieu de 110, parce qu'elle est en retard. En pleine ligne droite.
Mais lui le gendarme high-tech, juché sur son super bolide à deux roues, en haut de l'échangeur en sortie de quatre voies, avec ses super jumelles qui ne mémorisent rien (tiens, tiens!?), mais qui voient tout, il veille au grain.
- Quatre-vingt-dix euros, Madame. Vous reconnaissez l'infraction.
- Oui, Monsieur. Je pense que j'étais au-dessus de 110.
Tiens, un deuxième gendarme avec un deuxième client, derrière!!! 164km/h, celui-là ; dis-donc!
Tiens, un appel d'urgence pour le deuxième gendarme : un chef ?
Tiens, tu sais quoi, mon collègue gendarme : un accident, deux morts, là, ... derrière, au niveau de l'échangeur. OUI, là, où on était TOUT A L'HEURE! ...
PS: Quoi qu'il en soit, pour respecter les limites de vitesse autorisées... PARTEZ PLUS TÔT ! Oh ! - Oh !
La démographie, le travail des femmes et le nombre d'enfants (qu'elles font???...)
AUJOURD'HUI, dit-on, les femmes travaillent. C'est pour cela qu'elles "font" moins d'enfants. Elles ont envie d'avoir un métier, de gagner leur vie et d'avoir des enfants, aussi.
Se rendre à son travail, c'est confier ses enfants à une nourrice, à une crèche, à l'école, à Tatie ou à Mamie... Pas toujours facile pour les unes, ni pour les autres. Pas forcément idéal.
Si bébé pouvait parler, il dirait : " Maman, Papa, j'aimerais que tu t'occupes de moi ; que tu m'apprennes des choses. Et puis de temps en temps, j'aimerais, enfin je sais qu'il faut avoir envie de découvrir d'autres gens, d'autres lieux, d'autres "choses". Je suis CURIEUX. Alors les parents, ne pourriez-vous pas disposer de plus de temps. Ne pourriez-vous pas être plus présent quand ma vie commence ? "
Les parents de répondre : " On n'a pas le temps ; on n'a pas envie. (Enfin ça, si on le pense, on ne le dit pas). On aimerait bien. D'ailleurs on va travailler à temps partiel, ou peut-être en partie à la maison, l'autre partie dans des entreprises pour retrouver des collègues, l'ambiance des clients, garder le contact, quoi.
Les responsables des entreprises portent bien leur nom, non ? Responsables.
Des parents qui veulent consacrer du temps à leurs enfants et des compétences à leur entreprise, c'est chouette. La technologie, les méthodes d'organisation sont à notre service. Utilisons-les pour eux. Tout le monde s'en portera mieux, aujourd'hui et demain... quand les enfants auront grandi.
Petit calcul du jour
Mme Fiskoko consomme 1 litre de moins que Mr Fiskoko aux 100 kilomètres avec leur (belle) auto.
Mme Fiskoko et Mr Fiskoko ont parcouru chacun 50 000 kilomètres avec leur (très belle) auto.
Mme Fiskoko a donc économisé 500 litres de carburant par rapport à son mari (chéri).
Admettons qu'il y a 10 millions de couples en France qui partagent la même voiture, c'est-à-dire 10 millions de Mme Fiskoko conduisant de manière fine (!) et économique. Les 10 millions de Mme Fiskoko à la conduite appropriée (intelligente?) auront économisé 500..., quoi ?
500 000 000 OUHHH : 5 MILLIARD de LITRES de CARBURANT OUAHH !!!
90 euros
Si j'étais morte, ça ne m'aurait rien coûté !
Bien oui. 90 euros, c'est l'amende que j'ai dû payer pour avoir eu un accident de la route, toute seule, la nuit. Pour avoir quitté la route et fait trois tonneaux avant de me retrouver coincée dans une voiture sens dessus-dessous. Parce que cette nuit-là, j'étais un peu fatiguée, levée à six heures, peu dormi, etc.
90 euros pour avoir vu défiler les voitures à dix mètres de moi. Elles, elles ne m'ont pas vue.
Heureusement, il y en a quelques-uns qui veillent. Merci Monsieur le conducteur attentif, Messieurs les gendarmes, Messieurs Dames les pompiers BENEVOLES, Monsieur et Madame les membres ACTIFS des hôpitaux VILLE et CAMPAGNE. Merci.
Ma voiture est fichue. Je vais beaucoup mieux... et le Trésor a grossi de quatre-vingt-dix euros.
La démographie, le travail des femmes et le nombre d'enfants
Phase 2 (!)
"Aujoud'hui les femmes travaillent. Elles veulent pouvoir travailler et avoir des enfants". (Non, je ne vais pas recommencer à écrire ce qui était déjà écrit précédemment).
Et bien figurez-vous qu'hier aussi, les femmes travaillaient. Et elles avaient plus d'enfants. Oui, vous le saviez. Votre famille n'appartenait pas à la haute société -privilégiée souvent- qui dispensait voire interdisait aux femmes de travailler, et aussi d'éduquer leurs enfants. Elles avaient néanmoins des occupations.
Revenons à nos grands-mères, arrière-grands-mères qui travaillent à l'atelier, aux champs (si, si), à la maison, sur le domaine, au dispensaire, à l'hospice... Ces femmes actives et organisées qui élevaient avec leur époux -s'il n'avait pas péri dans une guerre- des enfants gais et tendres aux rires charmants. (Je ne sais pas pourquoi je pense à Monsieur Doisneau et ses petits écoliers pleins de vie et de malice. Ils faisaient quoi, leurs parents ?)
Donc les femmes d'hier TRAVAILLAIENT. Durs souvent. Et comme aujourd'hui parfois, d'abord pour gagner la vie de leur foyer.
J'aimerais qu'elles me disent, qu'elles me racontent comment ELLES Y ARRIVAIENT. Et plein d'autres "choses"...
Les timbres
Deux timbres. J'ai besoin de deux timbres.
A la poste de mon quartier il faut "faire la queue" aux machines . Deux jeunes filles charmantes aident un vieux monsieur à commander ses timbres sur le distributeur automatique et à les coller sur une enveloppe. Je suis contente pour ce vieux monsieur qui a besoin d'un service. Deux personnes pour coller un timbre, plus lui qui tient l'enveloppe, c'est bien, il n'est pas seul.
La file d'attente au distributeur ne se rétrécie pas.
Un employé de la poste s'en approche. "Y a-t-il un guichet pour acheter des timbres, s'il vous plaît ?" lui demandé-je.
"Oui, là-bas, mais ce sont des timbres de collection. Pour les ordinaires, je ne sais pas ?"
Pendant ce temps une Maman -oui, un enfant dans une poussette est l'objet de son attention- donc cette jeune Maman vient "chercher" de l'argent. L'employé l'informe que "tout est en panne. Aujourd'hui, on ne peut rien faire". Heureusement son besoin n'est pas trop urgent. Elle ne s'affole pas.
Au guichet -timbres de collection ?- j'attends. Un autre jeune employé, charmant, me demande ce que je veux. "Deux timbres, s'il vous plaît".
"Ah oui, mon collègue va venir. Là, il est occupé, mais il revient tout de suite...". J'attends et une petite file à côté de moi commence à se former. Personne ne vient. En désespoir de cause, je retourne au distributeur où les mêmes personnes se sont un peu agglutinées. Finalement la machine crachera les deux vignettes de cinquente-trois centimes dont j'ai besoin plus la monnaie qu'elle me doit, plus un centime qu'un précédent client a oublié ! C'était cool quand même... Heureusement que mes deniers ne sont pas à la poste.
Les timbres (suite) ou Epilogue
Dans le quartier où j'habite, il y a un autre bureau de poste. Mais là, il faut prendre un ticket. Ensuite, "vous avez le temps de faire vos courses, Monsieur, si vous en avez !".
Personnellement, je préfère faire un tour dans ce quartier que je découvre, avec le chien. Comme moi il n'est pas très heureux dans les files d'attente !
Une petite demi-heure après (oui, quand même, une petite) je suis de retour dans le bureau de poste. et je suis déçue. Combien de temps d'attente encore ?
Ai-je le temps de découvrir tous les quartiers de Paris avant d'obtenir l'information que je souhaite !
Je ne le saurai jamais. J'ai quand même autre chose à faire...
"Les petits vieux"
En France, "on les met en maison de retraite ou en foyer logement". "Grand-mère, on l'a mise en maison de retraite".
En France, c'est ce qu'on dit. Parfois, heureusement, on entend : "Mamie a quitté son appartement pour s'installer dans un foyer logement". Parfois, on l'entend.
Le Monsieur qui dort dans la rue
Le Monsieur qui dort dans la rue à côté de chez moi ne veut pas qu'on vienne le chercher. Il veut rester là. Il est handicapé, a-t-il dit. "Et alors, ce n'est pas une raison !" Non ! N'est-ce pas ? Ce n'est pas une raison pour dormir dans la rue, même devant une église, et quand bien même il ferait plus (!) de -3 degrés Celsius dehors sous abri, cette nuit.
Le Monsieur qui dort dans la rue à côté de chez moi ne veut toujours pas qu'on vienne le chercher. Il veut rester là. "Je ne veux pas être cloîtré" m'a-t-il dit. Il fait -3 degrés Celsius encore, ce soir, sous abri. Il repositionne son bonnet, pas très épais. Il élude, il temporise : "Vous n'auriez pas une petite pièce ?" Je préférerais une grande pièce avec un peu de chauffage ou une caravane, pour lui, avec d'autres à côté...
Dans le bus
Dans le bus, mon coeur s'est serré. Trois poussettes encastrées parmi les voyageurs, à moins que ce soit le contraire. Dans chaque poussette, un petit enfant. Les trois petites têtes sont allignées, tournées vers la fenêtre du bus. Les trois petits corps sont immobiles, figés dans leurs vêtements d'hiver. Les petits yeux aussi. Seules les trois petites paires de lèvres s'activent. Les trois petites bouches tètent.
Les poussettes
Quatre petites roues, deux poignées, un siège, une capote, un bébé dedans, un plastique transparent par-dessus quand il pleut ; quand il fait froid ; quand il y a du vent ; quand il y a de la pollution ; tout le temps.
Interview d'un bébé dans une poussette
" - Monsieur Bébé, merci d'avoir ôté votre totoche pour nous répondre. Ah ! Pardon. Il faut qu'on vous l'enlève. Vous n'y arrivez pas tout seul ! Si vous pouviez la cracher. Ok merci. Monsieur Bébé, un commentaire sur votre poussette? - Ben, j'y vois rien ! Tout est déformé. Vous voyez, avec ce plastique tout froissé, ce n'est même pas du cubisme. Peut-être Dali... avec ses montres. Et puis j'étouffe un peu. Mais un peu seulement.
- Oh ! Bien monsieur Bébé, merci. Vive l'air libre, alors ! "
Pensée de la semaine
Il est courant d'employer l'expression Pays développés, pour entendre ou sous-entendre Pays occidentaux, riches, industrialisés et de l'opposer aux Pays en voie de développement.
Les Pays en voie de développement -pour entendre ou sous-entendre Pays non encore développés, qui n'ont pas encore atteint le progrès, qui ne sont pas encore riches, pas encore industrialisés- mais ça va venir, grâce aux Pays industrialisés, aux Occidentaux, qui eux connaissent la technique.
Mais, que dirions-nous si ceux que nous qualifions de Pays en voie de développement, nous qualifiaient de Pays en voie de Déclin ou d'Extinction !
Regardons-y de plus près : Que sont le développement, le progrès ? Qu'est-ce la richesse ? Vers quoi les Occidentaux tentent-ils de faire tendre les pays ainsi désignés ? Vers quoi tendrent-ils eux-mêmes ?
Hier, je me souviens, on employait même l'expression Tiers Monde. Quelle escroquerie ! (Mais oui, réfléchissez). Les yeux grands ouverts, l'oreille tendue, puis en prenant de la distance, constatons que la roue tourne, l'escroquerie a assez duré. Le développement, le progrès, définissons-les. ( d'un commun accord ? ) "Ouah !!! C'est pas de la blague."
Lumière : Petit commentaire
Eteindre la lumière, pas si facile !
J'ai dormi dans le salon, sur le canapé, hier... (Invité)
Evidemment, avant de m'endormir, j'ai éteint la lumière.
Réveillée dans la nuit,
je me demande : "Qu'est-ce qui luit ?"
Eh bien, oui !
Une grosse lueur rouge, là.
Une turquoise, ici.
Une orange, ailleurs.
Une petite, ronde et jaune, dans un coin.
Non, non, ce ne sont pas les illuminations de Noël.
Cet éclairrage suffisant pour se déplacer sans encombre dans la pièce,
ce sont des diodes, voyants, interrupteurs,
des équipements branchés dans la salle.
Inutile quand il n'y a personne,
superflus pour certains,
même quand il y a quelqu'un ! Non ?
(Cela ne consomme pas beaucoup, ces petites sources,
non pas beaucoup chacune.)
Chacune... mais des Millions, des Milliards...
Ouille, ouille, ouille.
"Les petits vieux" en France (suite)
On les met en maison de retraite. On les MET. Vous avez bien entendu cela, n'est-ce pas ?
Je n'ai pas encore cet âge -bientôt très avancée, humm! humm!- de la retraite.
De la dépendance -induite souvent- qui nécessite de vivre dans des conditions différentes, je n'aimerai pas que l'on me METTE dans une maison de retraite. A la rigueur, peut-être pourrais-je y ALLER VIVRE. A la rigueur, si l'une peut m'ACCUEILLIR. Et vous, vous aimeriez que l'on vous y METTE ? Non ?
Vous préférerez qu'on s'occupe de vous ou que l'on vous aide un peu plus et peut-être, si vous en trouvez une acueillante, vous choisiriez d'y VIVRE.
L'acide acétylsalicylique, l'aspirine : objection du jour
"PEUT-ÊTRE" (maybe! vielleicht!) "qu'en consommant une petite dose d'acide acétylsalicylique tous les jours, les risques de souffrir d'un cancer diminuent" dixit les meilleurs chercheurs.
PEUT-ÊTRE, maybe, vielleicht... PAS... ! ??
CERTAINEMENT, les fabricants et commerçants d'acide acétylsalicylique seront... CONTENTS.
PEUT-ÊTRE, maybe, viellicht... qu'en consommant une petite dose d'acide acétylsalicylique tous les jours..., allons-nous devenir dépendant de ce petit rite et développer d'autres risques ? ! Humm ? !
PEUT-ÊTRE, maybe, viellicht...
L'effet Placebo
L'effet Placebo égale trente pour cent des effets des médicaments.
C'est-à-dire trente pour cent des dépenses de santé ("sécu") sur les médicaments.
C'est-à-dire trente pour cent d'affections psychosomatiques ou psychiques ?
Manque de bien-être : Quelles sont les causes ? Quels sont les traitements ?
Les deux livraisons sont URGENTES !!!
La marque I...
La marque I... est-elle généreuse ? Son logo orne le site d'une fondation pour le logement parce que chacun de ses clients contribue aux fonds de cette dernière, en même temps qu'à son chiffre d'affaires, pendant quelques temps.
A sa place, j'aurais proposé aux hébergés d'y venir choisir le mobilier ! Enfin, s'ils en ont envie ! ?
Show biz', non
2000 personnes pour une grande messe - non.
2000 personnes pour un spectacle - non.
2000 personnes pour passer un moment - non.
2000 personnes pour quoi ?
Show biz', non (suite)
Non, Madame, ce n'était pas un spectacle.
Non, Madame, je n'ai pas passé un bon moment.
Merci d'avoir dit ce que vous avez dit.
Mais non Madame, ce n'est pas un spectacle.
Ces gens qui couchent dehors, qui errent ou qui vivent dans des taudis insalubres...
Dans les documentaires, il manque l'odeur-humidité (manque d'aération), l'impression de confinement, le sentiment d'insécurité.
Les personnes NE SONT PAS JUSTE DE BONS SUJETS DE DOCUMENTAIRES, même pour une bonne cause.
Ce sont des PERSONNES dans l'embarras, parfois traitées de mamière indigne, souvent faibles ou affaiblies et comme chacun de nous, VULNERABLES.
Mais aussi, RESPECTABLES.
Show biz', non (fin)
Enfin, merci encore Madame, car je sais que vous avez compris.
Un toit, c'est bien : pouvoir en disposer est un minimum. Y VIVRE, voilà qui est mieux. Réapprendre à VIVRE, avoir sa place. Pour cela il faut des professeurs, des guides.
Merci, l'Abbé Pierre. They need tou but you rest now.
Demain le métro...
Servira au transport des marchandises ! Les voyageurs pourront enfin voir le soleil, le ciel, les étoiles
- dans le tram
- dans le bus
- dans leur voiture non polluante.
Demain le métro servira au fret, dans Paris.
La C.M.U.
Couverture Maladie UNIVERSELLE. Oui UNIVERSELLE.
Quand elle le sera vraiment, ce sera bien !
Tous les petits enfants de la Terre pourront être soignés gratuitement.
Tout le monde, partout !
Bibliothèque Georges Pompidou
Des rangées de têtes au-dessus des rangées de tables. Des têtes légèrement penchées sur des livres, des feuilles ou des ordinateurs.
Le quasi silence. Et tout à coup, mon regard est retenu par une silhouette différente qui laisse passer la lumière. Une petite silhouette penchée sur la table, dans une pauvre jupe longue, étroite et chaussée de pauvres tennis usées, est écrasée de fatigue qui l'a emmenée dans les bras de Morphée. Sans doute l'anarchique pile de livres grimpant tout près de sa tête est-elle pour quelque chose dans l'épuisement complet de cette petite étudiante étrangère, en quête d'un avenir passionnant et beau.
Qu'il lui soit doux, rose et radieux.
Les déchets N.
"Pas de déchets près de chez nous".
Les déchets nucléaires, personne n'en veut !
Et soyons cohérents.
Si je ne veux pas de déchets nucléaires près de chez moi, je N'EN PRODUIS PAS !
Et pour ne pas en produire, je CESSE DE CONSOMMER de l'énergie provenant des centrales nucléaires.
Pas de déchets près de chez nous...
Soyons cohérents !
Si je veux moins de déchets d'emballage dans la poubelle, je choisis des produits faiblement emballés !
Mais ces emballages, je les metAs quand même dans ma propre poubelle.
Comment font-ils ?
Comment font nos amis japonais depuis que leurs centrales nucléaires sont arrêtées ? Ils vivent normalement, n'est-ce pas ? Simplement, ils ne GASPILLENT PLUS. Ils ont cessé de consommer l'électricité superflue.
Et si nous prenions exemple sur eux ?
Si nous repensions à notre usage de l'énergie électrique : les éclairages dans les lieux vides ou visibles sans lumière artificielle (ou provenant des appareils branchées en veille), le chauffage - y compris la cuisson des aliments qui n'est pas systématique, les appareils qui sont en outre bruyants et consomment de l'eau pour leur entretien - certains comme le four à micro-ondes possèdent de surcroît un très mauvais rendement.
Bref, pensons à nos gestes de consommation électrique et rééduquons-nous pour gagner une agréable et sereine sobriété électrique planifiée pour les générations futures - en toute circonstance. Nous y gagnerons sur de nombreux plans et soyez assurés - en y réfléchissant, vous l'admettrez - que vous et les générations futures n'y perdrez rien - bien au contraire.
A S I M O
Asimo le robot m'a regardée ! Mais m'a-t-il vue ?
Je l'ai regardé et je l'ai vu faire sa petite démonstration. Je dis "petite", parce qu'il ne mesure qu'un mètre trente ; ce n'est pas pour minimiser l'ENORME travail qu'il représente. Pour gesticuler comme cela, marcher, accélérer, monter les escaliers, les descendre, (me) servir un jus de tomate (oui, je préférerai un jus de tomate à un autre liquide) et danser un peu avec sa gestuelle mesurée et fluide, avec ses formes arrondies ; que d'heures passées à tester, chercher, programmer,... réparer, tester, chercher, trouver !
Le fragile petit personnage de métal et de plastique nous émouvrait presque.
Demain, ce travail d'idées et de patience, de réflexion et de comparaison aboutira pour contribuer à l'amélioration du bien-être des êtres vivants.
Demain seulement. Attendons un peu encore.
Mais aujourd'hui déjà, il m'a regardée !
Les pièces de monnaie
11h30 à la caisse du supermarché. Je règle mon petit achat de pain de mie et aussitôt - voire en même temps - la demie livre de beurre de la cliente suivante est transférée près de mon emplette. "Un euro quatre-vingt-six!". La dame scrute et tapote son porte-monnaie à la recherche des six derniers centimes, pendant que je range la monnaie rendue dans le mien. Rien à faire, elle ne trouve pas les six centimes - ah si, deux centimes dans le fond du sac. "Ah, des fois on jette des pièces, et là quand on en a besoin !"... des fois on jette des pièces... J'ai bien entendu ? Oui, j'ai bien entendu. "Des fois on jette des pièces"(c'est plus difficile à manipuler) et aujourd'hui je regarde les six centimes dans le fond de ma bourse pour lui proposer. La caissière patiente. Heureusement - peut-on dire ? - la cliente ennuyée se tourne vers un monsieur à la mine agacée qui attend à l'entrée du magasin et qui s'approche :
"Qu'est-ce qu'il manque ?
- Il manque quatre centimes
- Les voilà."
Et l'affaire est réglée ; mention donnée que les petits ruisseaux font les grandes rivières.
Sur le lave-linge...
... il y a un programme économique !
Alors économique ça veut dire qu'il économise plus que l'autre, donc ça veut dire que l'autre n'économise pas, donc ça veut dire que ce programme gaspille !
Pourquoi est-ce qu'il y a un programme gaspillage, hein ? Un programme normal, économique, ça suffit.
Pensée de la semaine
Dans un monde de lâcheté, toutes les voitures ont des vitres teintées. En noir.